Samstag, 30. Juli 2011

Geschafft... Réussi!!!


Youpee, cette fois nous avons échangé le cliquetis de nos chaussures de vélo contre celui des crampons, notre guidon contre un piolet et notre casque de vélo contre un de montagne! C est ainsi équipés que nous sommes montés hier matin sur le Huayna Potosi dont le sommet culmine à une altitude de 6088m. Reveil à 1h00, départ à 2h30 avec le petit rayon de lumière de notre lampe frontale pour guider nos pas dans la neige. La montée n est pas particulièrement technique mais malgré nos 2 mois d acclimatation à une altitude entre 3500 et 4000m, le souffle est très court une fois passés les 5000m. A 6h30, la lumière commence à apparaitre à l horizon et à 7h15 nous arrivons avec le soleil au sommet! La vue est magnifique, nous surplombons La Paz et pouvons admirer toute la Cordillera Real ainsi que le lac Titicaca. Quel bonheur :o))) !
Nous voilà de retour a La Paz avec des courbatures dans les jambes mais avec un souvenir incroyable de plus.
Nous sommes restés finalement presque 10 jours dans cette ville, ce qui n était pas prévu, mais nous y avons fait des rencontres très sympas. Nous logeons a la "casa de ciclista", un appartement mis à disposition pour les voyageurs à vélo par Christian, un fan de vélo allemand-bolivien. Gracias Christian! Des cyclo-touristes de tous pays s y retrouvent. C est un lieu de rencontre et de partage. Nous y avons entre autre fait la connaissance de Sabine et Bernd, un couple d allemand très sympa avec qui nous sommes descendus dimanche dernier la fameuse "Ruta de la muerte" ou "route de la mort" avec nos vélos. Cette route est très connue car elle est très étroite, plonge a pic sur le précipice et descend de 4600m à 1200m sur 60 km. Jusqu à il y a environ 3 ans, tout le traffic passait par là et il y avait régulièrement des bus qui passaient en bas, ne laissant aucun survivant. Maintenant ils ont construit une nouvelle route et la vielle route est devenue un must pour les bikers downhill. Toutes les agences tourtistiques de La Paz proposent cette descente en vélo et il y a encore régulièrement des morts parmis les cyclistes. Mais il faut dire qu ils descendent comme des fous et la plupart des touristes n ont pas l habitude de faire du vélo et ne maitrisent pas les freinages. Nous sommes descendus tranquillement, de manière indépendante avec nos propres vélos et sommes remontés en bus. Autant vous dire que j ai eu plus peur au retour qu à l aller ;o) !
Maintenant nous allons continuer notre route en direction du Salar d Uyuni en espérant pourvoir le traverser à vélo mais il n y a rien de moins sur. Pour l instant il est encore a moitié sous la neige suite à d importantes intempéries qui ont eu lieu sur le sud de la Bolivie et le Chili ces dernières semaines. Et oui, ici c est l hiver!

Freitag, 22. Juli 2011

La Paz, Bolivien, 11'715 km

Als wir in Cusco wieder unsere Velos "sattelten" und losfuhren atmete ich tief auf... Endlich wieder on the Road. So hab ich's am liebsten und fühle mich wohl. Den Wind um die Ohren, Lenker in den Händen, Füsse einklicken und vorwärts geht's. Cusco war tiptop für eine Pause... aber nicht mehr...
Die Strasse stieg wieder langsam auf über 4000 Meter und zog sich dann in wunderschönen weiten Ebenen bis zum Titicacasee hin. Seit Cusco sind wir auf der typischen Touristenstrecke für Perureisende. Es hat auch einige Veloradler wie wir unterwegs und in den Touriorten wie etwa Puno am Titicacasee gibt's doch tatsachlich Leute die in kürzesten Hösli und Flipflops rumlaufen. Wohlgemerkt- wir sind auf über 3800 Meter und in der Nacht kann's unter Null werden. Wie in vielen Ländern Lateinamerikas haben sie auch hier Probleme mit Bergbaufirmen. Irgendwie scheint es immer das Gleiche zu sein: grosse ausländische Firmen (vorzugsweise amerikanische und kanadische) sind Minenbesitzer, bauen Edelmetalle ab, ziehen alles Geld aus dem jeweiligen Land heraus und hinterlassen als Dankeschön Umweltprobleme mit denen die Bevölkerung leben muss/soll. Wobei die Leute hier ja selber auch nicht unzimperlich mit Abfall wegwerfen sind. Der Strassenrand gleicht langen Strecken, vor allem vor grösseren Städten einer Abfallhalde. Bei der Route am Titicacasee entlang scheint es Brauch zu sein Tier-/Schlachtabälle in Plastiksäcken am Strassenrand zu entsorgen. Diese liegen dann augfebläht rum oder entsenden ihren süsslichen Geruch aufgeplatzt in unsere Nasen... hmmmmm....
An der Grenze zu Bolivien erhielten wir nach einigem Hin- und Her und etwas Glück statt 30 Tagen doch 90 Tage in den Pass geknallt. Nun sind wir in La Paz und planen wie es weiter gehen soll... Wettermässig ist es ab dem Süden Boliviens momentan sehr kalt mit ungewöhnlich viel Schnee. Wir hoffen dass das unsere weitere Reise nicht zu stark tangiert.

Freitag, 8. Juli 2011

MERCI pour le chocolat!

Ouf, nous sommes enfin arrives a Cusco...Malheureusement pas jusqu au bout a velo. Nous nous sommes finalement resolus a faire les derniers kilometres en bus afin de recuperer la semaine que nous avions perdue lorsque nous etions malades dans la selva. Moi qui disais si facilement en Suisse avant le depart que nous prendrions de temps en temps le bus si necessaire, qui l eut cru que je ne pourrais retenir une larme en admirant les paysages magnifiques a travers une vitre. On aurait presque eut envie de faire arreter le bus pour continuer a velo. Ce n est vraiment pas la meme chose de traverser un pays en bus, on a l impression de passer competement a cote de la realite, de manquer des rencontres, de ne pas pouvoir s impreigner profondemment des paysages que l on a devant les yeux! Cependant, cela na pas ete vain car nous sommes ainsi arrives a temps pour receptionner tous nos courriers qui nous attendaient patiemment a la poste de Cusco. Comme toujours en Amerqiue Latine, il ne faut pas etre presses losqu on se rend dans un bureau de poste. Nous avons du y aller trois fois et la derniere nous avons passe plus d une heure a chercher nous meme dans un classeur les numeros des paquets et lettres que nous avions recus. C est finalement exites comme des enfants a Noel que nous avons quitte la poste et sommes aller lire vos messages tranquilement. Un tout grand MERCI a toutes les personnes qui nous ont envoye quelque chose. Des lettres aux paquets plein de chocolat, chaque message nous a enormement rejoui. Mais je dois avouer que la palme d or revient a Lukas Theiler qui a ose nous envoyer du gruyere et de l appenzeller. Bienque passes de date depuis 10 jours et un peu ramolis, nous nous sommes regales hier soir. Il n y a pas a dire, le fromage suisse est bien plus savoureux que tous ceux qu on trouve ici. MERCI!
Comme j ai fait un grand saut dans mon recit, je vais faire un petit flash back en retournant dans la selva. Malgres les avertissements concernant cet itineraire soi-disant dangereux pour cause de nombreuses attaques sur la route, nous avons eu enormement de plaisir et ete enchantes par cette etape. Nous avons rencontres des personnes fantastiques, avons ete invites a manger, dormir, et recu des fruits bien plus souvent que sur le reste de notre voyage. Nous avons entre autre passe une nuit chez une famille de cultivateurs (cacao, cafe, bananes, etc...) qui malgre la rudimentalite de leur niveau de vie (la douche c est le bain dans la riviere directement) nous ont invite a partager leur souper constitue de poissons frais peches a la riviere, riz et yuca. On s est regale. On repart toujours le coeur rempli de chaleur apres ce genre de partage. Sur piste non goudronnee la plupart du temps, nous avons pedale entoures de papillons absolument magnifiques de toutes les couleurs et grandeurs imaginables. La vegetation est tres verte et abondante dans la selva et les maisons sont toutes faites en bois. Les yeux pleins de couleurs nous sommes arrives a Tingo Maria, une petite ville au pied de la cordillere. 
De là, c est reparti pour de la montee. Apres une journee de montee , nous avons traverse un tunnel et les paysages ont change d un coup. Du vert, nous avons passe au jaune-brun. Des arbres nombreux, nous avons passes au champs jaunes avec quelques eucalyptus par-ci, par-la. Nous revoila dans les Andes. En quatre jours de velo nous sommes passes de 500m d altitude a 4440m pour arriver a Cerro de Pasco, une des plus haute ville du monde ou il fait glacial (la temperature moyenne annuelle est de 4 degres, brrr). Le souffle court, les mains et oreilles bien emballees, nous avons roules 1,5 jours au plat a travers un haut plateau a cote du lac de Junin a 4100m. Ici il n y a pas grand chose qui pousse. Les habitants cultivent des pommes de terres et le reste ce sont des champs d herbe jaune, paradis des lamas et des moutons. Au bout de la vallee, la descente commence et les paysage changent a nouveau. Cette fois il n y a carrement plus de vegetation. Nous nous retrouvons dans le paradis mineral. Les geologues seraient enchantes ici,...cailloux, rochers et falaises de toutes les formes et de toutes les couleurs. Nous sommes impressionnes par ces paysages, mais par contre les villages de mineurs ne sont pas particulierement chaleureux. Autours de la Oroya, une petite ville tres industrielle au milieu des rochers, des mines de cuivre, zinc, et autres metaux sont exploitees par des entreprises etrangeres. L eau que consomment les habitant est malheureusement contaminee de metaux lourd. Les richesses de leur terre partent a l etranger (USA et Canada principlament) et pour les peruviens il ne reste que les problemes de sante et de polution.
C est presque avec soulagement que nous avons retrouve une vallee degagee pleine d eucalyptus et de champs de cereales avant Huancayo. Nous avons enrore roule jusqu a Ayacucho sur une route que je n aurais pas aime faire en bus. Surplombant une riviere, la route a ete creusee dans la terre et on se demande a chaque contour si elle tiendra le poids du prochain camion. Heureusement, a velo, on passe toujours partout. Ayacucho est une jolie petite ville coloniale mais pas aussi touristique que Cusco. Nous avons eu un peu un choc en debarquant a Cusco. Pour nous cette ville n a rien a voir avec le reste du Perou. Certes, c est une tres jolie ville, mais ici tout est fait pour les touristes. On se fait aborder tous les deux metres dans la rue pour nous vendre des peintures, bonnets et autres souvenirs, ou meme des massages. Suivant les rues et le chic du restaurant, les prix varient entre 4,5 Soles le menu du jour complet avec soupe, puis assiette de viande et riz et boissons (1,5 Fr.) et 30 Soles la pizza (10 Fr.) ou encore 14 Soles le capuccino (4.5 Fr.). Autant dire que nous etions habitues aux premiers prix et non aux seconds!!! Nous avons par ailleurs renonce a aller au Machu Pichu. De nouveau, cette merveille peruvienne est entre les mains d entreprises etrangeres qui font des prix completement exageres (pour exemple, le train pour y aller coute 100 US dollars pour 1,5 heure). Meme si les trains en Suisse sont chers, jamais ils n atteignent ce prix-la. C est completement abuse! A part cela, Cusco fete ces jours les 100 ans de la decouverte du Machu Pichu. La ville est remplie de musique traditionnelle et de costumes. C est sympa!

Viel Post und ein Touri-Schock

Erstmal allen Päckli-Karten- und Briefsendern ein herzliches und grosses MERCI!!! Wir haben uns so sehr über die Post gefreut! Wie kleine Kinder vor dem Weihnachtsbaum! Endlich konnten wir in Cusco die Hauptpost stürmen und schauen was da so für uns lagert... Aber ganz so einfach war es dann nicht. In einer Liste ist zwar vermerkt was da so postlagernd für uns rumliegt- ganze 21 Dinge... Juhuuu. Aber irgendwie ist die Organisation der Poststelle in Cusco nicht so top und die Señora am Schalter wahnsinnig unmotiviert. Nachdem wir ihr versichern dass ein Packet für eine Emily nicht für uns sei vertröstet sie uns auf den Nachmittag. Punkt ein Uhr stehen wir wieder am Schalter- und erfahren dass wir doch um vier Uhr nochmals kommen sollen. Kampfbereit tauchen wir also um vier Uhr wieder auf- und die Señora empfängt uns mit einem Sack voll Post. Natürlich helfen wir ihr beim austragen unserer Post auf der Liste und können dann nach über einer Stunde die Poststelle mit unseren Schätzen verlassen. Uff geschafft! Happy packen wir in unserem Zimmerli aus, mampfen und freuen uns über die Zeilen von Euch! Und ich hab endlich wieder meine geliebten Fisherman's Friends- es gibt nix vergleichbares! Wir fragen uns nur leise: was hat das zu bedeuten dass wir so viel Ovo-Schoggi bekommen haben? Will man uns länger in Südamerika behalten? ;-)
Betreffend Schock: Cusco mag eine sehr schöne Stadt sein mit vielen netten Ecken, Strassen und Plätzen. Es ist schon auch cool wenn man alles findet was man braucht. Aber es ist so anderst als das Peru das wir bis anhin kennengelernt haben. Ein Schickimicki-Peru, zurechtgemacht für die Scharen von Touristen die darüber herfallen. Die vielen Stände die es sonst in jedem Zentrum anderer Städte gibt wo man für 1 Sol ein Glas frischgepressten Orangensaft bekommt fehlen hier. Dafür bekommt man in den schicken Cafés einen Cappuccino für bis zu 14 Soles ( ca 4.50 SFr., die Mittagessen in normalen Restaurants wo auch Peruaner verkehren kosten zwischen 3 und 6 Soles). Kleine Kinder werfen sich in traditioneller Kleidung mit Schaf oder Lama bewaffnet vor mit Kameras behangene Touristen um für ein Foto zu posieren- gegen Geld natürlich. Es hat sehr viele Outdoorgeschäfte. Anscheinend ist es nötig mit Überlebensausrüstung und Expeditionshut die Gegend zu erkunden. An jeder Ecke wird einem etwas aufgeschwatzt: ein Bild hier, eine Mütze da. Neuester Trend scheint eine Massage zu sein... Naja.
Wenn man jedoch etwas umherstreift findet man das "normale" Peru aber schon, ein Beizli mit Kitsch und Weihnachtsdeko im Sommer wo das Menü 3 Soles kostet, die Suppe dampft und das Poulet von Hand gegessen wird.
Den Machu Piccu lassen wir bewusst aus und bewundern ihn auf den Postkarten. Zu abgehoben scheint uns der Preis zu sein. Die Zugfahrt kostet für Ausländer ca 100 US$, der Eintritt 45 US$. Für viele Peruaner wohl unerschwinglich... Und Peru hat so viel anderes zu bieten dass wir dieser "verpassten" Attraktion wohl nicht lange nachtrauern werden...

Mittwoch, 6. Juli 2011

Der Motor brummt...

... und ich sitze etwas niedergeschlagen im Bus. Aber der Reihe nach- ist ja auch ne Weile her seit dem letzten Blogeintrag.
Die Etappe durch die Selva war traumhaft schön- zum Glück hatten wir uns für diese eher untypische Routenwahl entschieden. Meist auf Schotterpiste gings durch üppige, grüne Landschaften. Unglaublich schöne und farbenprächtige Papillons flatterten immer mal wieder um uns herum und begleiteten uns für ein paar Meter. Scheinbar ist diese Strecke gefährlich, es gibt viele Überfälle, Polizeiposten gibt es keine. Wir merkten zum Glück nichts davon, begegneten so vielen netten Menschen, wurden eingeladen und herzlich empfangen dass sich die Bedenken schnell legten. Bei einer Bauernfamilie wo wir zelten durften wurden wir kurzerhand zum Znacht eingeladen, es gab Reis, Yukawurzel und Fisch. Dankbar griffen wir zu, es schmeckte super! Immer wieder tauchten kleine Dörfer auf, ein paar Holzhütten am Strassenrand. Nach Tingo Maria, der letzten Stadt in der Selva am Fusse der Anden, stieg die Strasse auf ca. 2000 Meter, es wurde kälter. Beim Pass dann ein kleiner Tunnel... Und wir befanden uns in einer komplett anderen Landschaft- eindrücklich! War vorher alles üppig grün sind plötzlich Braun- und Rottöne vorherrschend. Nach einer kleinen Abfahrt stieg die Strasse dann endgültig in die Berge hoch. In Cerro de Pasco auf 4440 Meter über Meer schnappten wir nach Luft, brauchten öfters mal eine Pause da die Luft dünner wird. Kaum ist die Sonne weg wars bitter kalt. Lamas und Kartoffelanbau bestimmten das Bild. Wir dick eingepackt mit Mütze und Winterhandschuhe. Auf einer Hochebene auf über 4000 Meter gings dann weiter um danach sich wieder in einem Auf-und Ab durch die Anden zu schlängeln. Die Landschaften ändern sich mit jedem Tal, mit jedem neuen Anstieg. Mal ist alles voller Kakteen, dann ist wieder alles steinig und karg, alles gelblich vom vielen Getreideanbau, plötzlich grün mit Bananenbäumen.
Und nun in Ayacucho, nach fast 11'000 km velostrampeln haben wir uns entschieden für eine Etappe den Bus zu nehmen. Schweren Herzens- das war kein einfacher Entscheid! Wir müssen dringend mal in Cusco auftauchen um unsere postlagernde Post abzuholen- sonst ist die dann mal weg. Ausserdem hatten wir krankheitshalber einige Tage verloren die wir einholen müssen. Durch die Busetappe gewinnen wir mindestens eine Woche, lassen etwa fünf hohe und kräftezehrende Pässe aus. So sitzen wir halt im Bus, die Landschaft zieht hinter einer Scheibe vorbei anstatt Fahrtwind um die Ohren. Ich verdrück eine Träne (Veloreiser werden mich verstehen...) und stell mir vor wie's wäre da selber mit dem Velo  durchzuflitzen...